jeudi 31 juillet 2008
Folle journée !
vendredi 25 juillet 2008
From Sofia
Presque à notre insu, un avant goût de la fin commence doucement à se faire sentir. Beaucoup de choses ont été réalisées, beaucoup d'autres le seront très prochainement et nous sommes heureux de constater que nos efforts durant toute l'année ( les longs après midi de décembre à Maison du Monde, les horribles séances d'ensachage aux Ternes et à Neuilly, nos ventes de plats -pas si indiens que ça en fin de compte- sur la Mezz' à l'essec ...) n'ont pas été vains. Cela peut paraître naïf, mais c'est un grand soulagement, une véritable satisfaction.
Nos journées s'écoulent doucement à Delhi. Anaïs et moi sommes restées au Women Center où nous nous sentons de plus en plus à l'aise. C'est assez intéressant de voir comment en quelques semaines, des liens forts peuvent se nouer, malgré les différences d'âge, de langue et de culture. Chacun de nous vit cette expérience à sa manière. Nous ne rencontrons pas les mêmes difficultés et les obstacles qu'on doit surmonter sont différents selon nos personnalités et nos modes de fonctionnement. Mais je crois que nous sommes tous les sept convaincus que nous vivons là une expérience très riche.
Notre week end à Benarès (Jess en a dressé un bon aperçu dans un précedent article) a marqué une véritable rupture dans notre quotidien Delhisien. Cela n'aura duré que deux jours mais nous avions l'impression d'être parties longtemps. Benarès, je n'ai cessé de le dire, est une ville étrange. Plus que cela, elle est un monde à part. Très ancrée dans la culture, la tradition et les croyances indiennes, elle semble pourtant échapper à tout. Nous n'avons pas du tout véçu cette escapade de la même manière, entre Anaïs qui était malade, Jess dans sa course frénétique à travers les ghats de la ville, Aude dans sa constante bonne humeur (qui est une véritable bénédiction pour le groupe) et moi à la recherche de quelque chose, que j'esperais pouvoir palper mais que je n'ai pas vraiment trouvé... Cela nous aura permis en tout cas en d'aller à la rencontre de cette ville unique.
Hier, de mauvaises nouvelles nous sont parvenues de Singapour. Je n'imaginais pas que cela pouvait être aussi dur à vivre. Le retour à Cergy sera certinement difficile. En attendant, nous sommes à Delhi, et il faut s'efforcer d'en profiter. Chaque instant ici est précieux.
Mon article brise un peu la continuité et la chronologie de ce blog, je m'en excuse et promets d'être plus disciplinée à l'avenir...
à bientôt !
Project Why: 3e semaine
- 52 tapis (ceux sur lesquels ils sont assis pendant les cours, l'équivalent des tables d'écoliers dans nos classes)
- plusieurs tableaux blancs pour les professeurs qui n'en ont pas
- 30 cartables pour remplacer les sacs plastiques avec lesquels les enfans viennent à l'école. Ca rentre dans la logique d'éducation a l'environnement de Project Why.
- des vêtements pour ceux qui n'on même pas une tenue de rechange. Nous avons même trouvé un bonnet assorti au short pour Ganishou (le chouchou de Jessica, il n'a que 18 mois mais il a déjà une touche)
- des ballons, puzzles et jouets en bois
- des systèmes de ventilation pour les classes ou la chaleur est le moins supportable
De quoi ravir tous ces petits enfants qui ont soif d'apprendre ... Parallèlement à cela, nous emmenons demain nos 40 élèves au musée de la science de Delhi. Ils s'y préparent depuis une semaine, ils sont déjà tous fous a l'idée de sortir de leur quartier ! Nous prévoyons aussi un moment de détente avec eux avec le déjeuner dans un parc. Vous aurez des photos très bientot ...!
Notre prochain projet, la réfection du toit du cente d'Oklha, nous tient particulièrement à coeur. En effet, quatre d'entre nous ont travaillé depuis le début du mois avec les enfants de ce centre et ont eu l'occasion de constater l'ampleur des dégats causés par la mousson : inondations, invasions de moustiques (record détenu par Jess : 21 piqures en 2 minutes montre en main) ... C'est un peu délicat parce que le site d'Oklha est dans un bidonville ou de nombreux voleurs et trafiquants sévissent. De plus nous voulons construire quelque chose de solide à cause du climat, alors que la menace permanente du gouvernement de raser les bidonvilles plane.
On vous laisse sur ces quelques photos et on vous tient en haleine pour le déroulement de la sortie de demain ...
Le tombeau d'Humayun, empereur Moghol. Il parait que ça a inspiré le Taj Mahal...
Nous !
Re - nous (avec Jess cette fois) !
Une scène quotidienne juste à côté du projet à Govind Puri.
L'oeuvre de nos élèves (avec Sofia). A 12 ans elles sont déjà très douées !
lundi 21 juillet 2008
Benares le temps d'un week end
C'est assez commun ici d'être fixés quand on est blanc. On penserait qu'au bout d'une heure il aurait fait le tour de tout ce qu'il y avait à voir en nous fixant, mais non, l'homme nous fixe pendant deux bonnes heures. Avant qu'Anais, excédée, hurle "STOP STARING AT US !". Il a fini par partir, apres avoir essayé de nous expliquer qu'il ne restait qu'une heure de plus ...
Apres cet épisode, nous arrivons à 8h en gare de Varanasi. Notre hotel vient nous chercher comme prévu. La ville est très laide, très sale, très bruyante, un peu comme Delhi. Anais qui a la crève depuis notre sortie en boite pour son anniversaire croit mourir sous le hurlement des klaxons. Notre chauffeur nous répète inlassablement le même discours, semblant ne pas se rendre compte qu'il répète les mêmes phrases, mot pour mot, encore et encore. "Varanasi is the city of Shiva and also the city of silk" ... ça, on l'aura compris.
Nous laissons Anais dormir à l'hotel et avec Sofia et Aude partons à la découverte de la ville. A cause de la mousson, le niveau du Gange est très haut, et il est impossible de marcher le long des ghats. Les ghats, ce sont ces accès au Gange, ces longs escaliers que l'ont voit sur toutes les images de Varanasi. Nous nous aventurons donc dans le dédale des ruelles. Sofia qui était venue chercher le spirituel, tombe un peu des nues. La saleté et la puanteur sont alarmantes. Les vaches, dix fois plus nombreuses qu'à Delhi, attirent de nombreuses mouches et souillent la rue de leurs excréments. Les ruelles sont oppressantes, par le monde et l'agitation qui y règnent.
Et pourtant, la tradition est tellement présente ... Dès qu'on accède à un ghat, on y voit des dizaines de gens s'y baignant, s'y lavant le dos et les dents (horrible quand on voit la couleur maronnasse du Gange), y priant et y jetant des pétales de fleurs.
En accédant au ghat des crématons, le choc est rude surtout pour Sofia. Déjà, dans les ruelles qui y accèdent, on croise de nombreuses processions, des familles portant un corps drapé dans une étoffe orange décorée de guirlandes de fleurs. Sur le lieu du bucher au bord du Gange, les crémations se succèdent. On nous explique que les corps brulent 3h puis qu'on jette les os restés dans le Gange. On ne brule pas 5 corps; les femmes enceintes, les enfants, les hommes saints, et je sais plus qui parce qu'ils sont purs, et les lépreux parce que la fumée du bucher pourrait contaminer la ville.
Nous rentrons chercher Anais à l'hotel. Notre hotel donne sur l'Assi Ghat, tout au sud de la ville. Sur les conseils du marchand d'eau, nous y descendons au coucher du soleil. Nous tombons sur une cérémonie d'adoration du Gange. Tout tournait autour de la présence du maitre de cérémonie, un jeune moine shivaiste au charisme certain. Debout face au Gange sur une estrade à moitié dans l'eau, il faisait successivement tourner très lentement autour de lui divers objets : de l'encens, des pétales de fleurs, des bougies ... L'accompagnaient cinq hommes qui frappaient sans relache dans leurs cymbales et cloches. Un autre prêtre faisait participer la foule à la cérémonie en nous distribuant à tous des pétales de rose que nous avons ensuite jetés dans le Gange. C'était d'une beauté inattendue après cette journée. Personnellement, ce qui m'a marqué c'était la force de la tradition, tout nous semblait à nous si "folklorique" et pourtant tout était fait avec foi et nous étions les seuls touristes dans l'assistance.
Dimanche matin, notre réveil prévu à 5h du matin pour une ballade matinale sur le Gange a bien sûr échoué puisque nous n'avions pas de réveil. De toutes facons, à cause du niveau de l'eau, il est impossible de prendre une barque le long des ghats du centre ville. Le réceptionniste de l'hotel nous indique quand même un ami à lui qui peut nous faire faire une ballade de barque au sud de la ville. Sous la pluie battante, et avec Anais cette fois, nous avons pu observer de nouveau toutes les activités que les indiens font dans le Gange. On se sent vraiment compte des inondations, des enfants se jettent dans l'eau depuis les toits de temples qui émergent à peine.
L'après midi, alors qu'Anais et Sofia rentrent se reposer à l'hotel, nous repartons avec Aude explorer les ghats plus au nord de la ville. C'est une autre ambiance, nous trouvons des ghats plus calmes, ou nous prenons le temps de nous asseoir pour observer. On regarde longuement un homme qui se baigne avec ses vaches (image classique dans cette ville de fous), au milieu des chèvres et des chiens galeux. On voit d'autres vieux hommes faire des prières ... Cette ville est quand même extraordinaire.
Mais il est déjà l'heure de reprendre le train. Le retour est plus calme, malgré les hurlements de Sofia et d'Anais qui me prennent pour un voleur quand je remets mes chaussures pour aller aux toilettes, mais long. Les deux heures de retard le matin apres une nuit agitée sont longues, et nous sommes bien contentes d'arriver chez Anou, de manger et de se doucher !
Rassurez vous, Anais va mieux, et on s'occupe bien d'elle :-)
Pour des raisons de connection, les photos dans un autre message !
vendredi 18 juillet 2008
quelques détails...
Namaste!
Pendant que la semaine dernière Anaïs Jessica Sofia et Carlos étaient chez les Bakshi, Aude Mathieu et moi avons été logés au "Foster Care", un endroit qui sert de pension à deux personnes handicapées (Mannu et Champa), trois enfants de 5 à 7 ans (Aditya, Vicky et Nikhil) et une de 14 ans (Babli) qui semble en avoir 7 à cause d'une maladie.
Ils sont accompagnés d'un professeur, Prabin. A l'étage du dessus vit une famille dont la grand-mère, encore assez jeune, vit un peu avec nous pour les tâches ménagères. Il y avait également une volontaire française qui travaille à la section handicapée, Aliénor.
Là-bas nous avons pu expérimenter une vie plus « indienne » encore, avec du « dal » (un plat a base de lentilles et de riz) chaque soir et une façon de vivre assez simple. Mais ce qui est encore plus génial, c'est d'être avec les enfants qui débordent d'énergie, on s'amuse comme des fous! On joue, on les aide pour les devoirs, on leur a appris le « check », on fait le cheval, des bras de fer, des bras de fer chinois, l'avion, le tête en bas... c'est fatiguant au bout d'une semaine! Ils nous appellent « bhaya » (grand frère) ou « mam » ou « didi » (grande sœur).
En tant que membres de SARI, notre activité se résume pour l'instant à donner des cours ou animer à la crèche, on aide surtout en anglais car les profs le parlent peu ou pas... ici les élèves (dont la plupart est scolarisée dans le public) apprennent par cœur des réponses portant sur les textes d'anglais qu'ils étudient, sans rien assimiler. C'est parfois laborieux de leur faire comprendre que ce n'est pas ainsi qu'ils progresseront. Le matin on a des garçons (car ils ont cours l'après-midi), et l'après-midi nous avons des filles. Les élèves ont de 2 à 15 ans.
Comme nous n'étions pas venus pour uniquement donner des cours, nous avons commencé à tourner un film. Notre but est de l'utiliser ensuite pour démarcher des fonds et trouver des partenariats. Il faut savoir que Project Why est régulièrement à court de fonds; ils essayent donc de se rendre auto-suffisants en construisant une « guest house », lieu d'accueil pour voyageurs, dont les bénéfices seront directement reversés à l'association.
Il est assez difficile de se rendre vraiment utiles, notre hantise étant de n'avoir fait que de « l'occupationnel » et de ne pas avoir vraiment servi donc... Mais nous projetons de réparer le toit percé d'un des centres, de faire une sortie au musée des sciences avec les enfants... nous espérons que petit à petit, et pour les années futures, un vrai partenariat pourra peut-être naître, au delà du simple financement de matériel et de l'aide pour les cours.
Project Why s'occupe donc de 600 enfants, avec des centres (salles de cours) parfois situés au cœur des bidonvilles (dans lesquels sont entassées les familles; on y croise des chèvres, des poulets, et surtout énormément de mouches; des filles sont en train de trier du plastique récupéré de détritus; ce qui est le plus frappant au début est l'odeur): ils sont dévoués et donnent une véritable opportunité à tous ces gamins.
Ils s'occupent également des familles, en particulier d'une femme qui s'appelle Juno qui a eu une vie difficile, avec alcool drogues et prostitution. Elle est recueillie au Women Center, un lieu où des femmes ont des ateliers de beauté ou de couture par exemple dans la journée. C'est Anou Bakshi qui a recueilli son fils (de 6 ans aujourd'hui), et elle raconte l'histoire de cette famille dans son livre « Dear Popples ».
Avec Mathieu nous avons joué au cricket samedi dernier (le 12). Les règles sont assez compliquées, voire incompréhensibles, c'est frustrant. L'après-midi nous sommes allésà Akshardham Temple, situé le long du fleuve en bordure de Delhi, sur les conseils de Prabin. C'est un temple assez joli, immense, mais très récent (2005), et construit comme un parc d'attraction, avec files d'attentes et des visites « explicatives » en bateau comme à Disneyland! L'entrée principale est gratuite mais on n'y voit que des familles aisées. C'est très américain. A l'intérieur du temple, on voit des statues représentant le prophète qui a créé cette « sous-religion » de l'hindouisme ainsi que ses disciples, et des ventilateurs sont braqués sur elles!
Pour nous rendre là-bas nous avons pris le bus, moyen de transport très économique, mais le voyage se fait debout entassés comme des sardines. On monte en courant, la porte étant tout le temps ouverte. Le bus a l'air prêt à se disloquer au moindre choc, et au-dessus du chauffeur sont suspendus des colliers de fleurs oranges (que l'on trouve dans les temples) ainsi que des images de divinités, censées protéger des accidents sans doute...
Le klaxon est l'accessoire le plus important d'un véhicule... mais les routes étant irrégulières et la circulation dense, la vitesse est réduite, et les accidents sont rares apparemment. Marcher dans les rues de certains quartiers est une épreuve en soi, avec la poussière, les bouses de vaches sacrées, la pollution, la circulation qui a l'air anarchique, et le nombre de personnes. Les gens vivent partout, des tentes sont installées dès qu'il y a de la place, le long des routes souvent. Il n'est pas rare de voir un enfant (ou un adulte!) faire ses besoins sur le trottoir, le long des grands axes quand on revient du Women Center. Les petits commerces, même s'ils sont mis en difficulté à cause de l'apparition des malls à l'américaine, pullulent, des marchants de toutes sortes étant postés sur les routes, d'autres vendant mangues ou maïs sur des chariots ambulants, d'autres criant dans les rues pour qu'on leur donne (ou vende?) son plastique usagé, à des fins de recyclage et de revente.
C'est au Women Center que j'interviens depuis lundi, avec Sofia et Anaïs. Cet après-midi nous avons fait des cocottes en papier avec les filles. Dès qu'on fait une activité les élèves deviennent vite incontrôlables; quand on fait un jeu par équipes, l'esprit de compétition est tellement fort que la bataille est rude et les disputes pointent! Mais l'ambiance est bonne et ils raffolent des activités en général.
Ce week-end nous avons décidé, Carlos, Mathieu, Sara (une volontaire anglaise) et moi d'aller voir le Taj Mahal, en train, pendant qu'Anaïs, Sofia, Aude et Jessica iront à Varanassi.
La suite au prochain numéro!
samedi 12 juillet 2008
New Delhi
Il est en somme difficile d'avoir une idée globale de Delhi tant cette ville est contrastée et immense. Nous continuerons les visites demain, mais je pense que les sentiments que nous inspirent cette ville sont aussi divers que les couleurs des saris des femmes ...
mardi 8 juillet 2008
lundi 7 juillet 2008
bug
Suite a un bug, voici les photos annoncees plus tot !
en attendant , je saisis l'occasion pour faire mon apparition sur ce blog. C'est Sofia en fait :)
Aujourdhui , Delhi est sous la Pluie. La poussiere a laisse place a la boue, et nous attendons de voir ce qu'est la mousson.
Nous commencons doucement a avoir nos reperes dans les differents centres ou nous travaillons, et certains d'entre nous s'attachent deja beaucoup aux enfants.
Pour n'inquieter personne je ne vous dirais pas que nous sommes parfois malade le matin, et que la fatigue se fait un peu sentir.
Nous sommes cependant tres enthousiastes a l'idee de debuter notre projet de documentaire, et nous esperons commencer a filmer des jeudi.
Au dela de notre travail quotidien sur le terrain, nous passons des heures et des heures chaque soir a reflechir et discuter du sens de notre action. Parfois nos debats sont houleux, mais cela montre a quel point nous nous sentons impliques et investis dans ce que nous faisons. Nos conversations avec Anouradha nous eclairent beaucoup et nous permettent d avoir une vision plus large de ce qu'est la realite indienne. Nous nous sentons de plus en plus attaches a Project why avec qui nous entendons prolonger notre partenariat.
Avant de vous quitter, je me permets de vous dire que malgre notre rythme de vie effrene, nous pensons a vous (et a singapour ;)
a bientot
PS: l'immodium, c'est vraiment pas mal , on est contents d'en avoir pris ;)
photos
dimanche 6 juillet 2008
samedi 5 juillet 2008
au coeur de Old Delhi!!!
Nous nous sommes d abord perdus de vue en arrivant de taxi, et vu qu il y a des gens partout et qu il est difficle de se reperer dans cette ville immense et desordonne, le debut a ete perilleux. La suite nous a reserve de belles surprises, la visite du Red Fort, fort et remparts des empereurs moghols construits au XVI siecle. Les femmes protant des saris colores defilent dans les grands jardins du palai, les indiens nous regardent avec beaucoup d insistance, certains veulent prendre des photos avec les filles!
Apres de multiples debats nous avons opte pour manger au Mcdo , les autres vendeurs de nourriture n inspirant aucune confiance, mais nous testerons les specialites indiennes tres bientot!
nous avons ensuite marche jusqu au marche aux epices, ou les odeurs et couleurs se suivent, les vendeurs nous presentent avec fierte leur marchandises, et ou il faut faire tres attention a ne pas se faire ecraser par un velo, un animal, ni se faire bousculer par une personne portant des sacs enormes sur sa tete et marchant a toute allure dans des rues de plus en plus etroites..!
nous ne pouvons pas inserer de photos ni de film aujourd hui (il n y a plus internet chez nos hotes et nous sommes dans un cyber cafe) mais nous vous reservons quelques perles pour la prochaine fois!!
jeudi 3 juillet 2008
Project Why - Day 1
Nous achevons notre premiere journee de travail. Comme prevu, nous avons ce matin ete visiter le Women's center (apres un reveil rate pour cause de portables tous decedes pendant la nuit). Ce centre s'occupe de femmes ayant du mal a s'inserer en societe, par problemes d'alcoolisme, ou etant battues, etc. Il a aussi vocation a montrer aux femmes qu'elles peuvent etre independantes financierement en leur enseignant la couture, la coiffure, et de quoi devenir estheticienne. Le centre comporte aussi des classes d'enfants. Nous avons visite le 7e et dernier centre, egalement situe dans un bidonville.
Nous avons ensuite forme les equipes de travail pour cette semaine : Carlos et Mathieu enseigneront l'anglais a des eleves de primaire, ainsi qu'Anais et Sofia, Aymeric sera en binome avec Sara, une volontaire anglaise et travaille dans la section handicapee en attendant son arrivee. Enfin, Aude et moi (Jessica) animerons des ateliers d'anglais et creatifs pour les tout petits.
Ci dessous une video du cours de danse des touts petits !
Cette premiere apres midi fut plus une periode d'observation. Il est difficile de communiquer avec les enfants, surtout les plus jeunes, qui ne parlent pas anglais. Ils sont tres curieux et obeissants, mais puisqu ils ont deja des professeurs nous avons encore du mal a voir dans quelle mesure nous pouvons etre utiles. Nous allons reflechir a la question, et esperons trouver un moyen constructif d'utiliser nos 7 paires de bras.
Il fait toujours aussi chaud et la nuit a ete rude, la climatisation etant cassee. Des que nous serons un peu rodes, nous essayerons de profiter de nos apres midis (les cours finissant a 4h) pour visiter la ville. Nous sommes pour l'instant a 4 km au sud du centre, et on ne peut pas dire que les rues soient des plus esthetiques ! Mais etrangement, apres une journee ce paysage devient assez familier, et on ne s'etonne plus de descendre du tuk tuk pour faire bouger une vache du milieu de la route.
Et en rab, nous en forme a l'aeroport de Londres, puis sous la chaleur de l'Inde !
mercredi 2 juillet 2008
sains et saufs!
Il s'agit de salles de classes ou d'ensemble de salles dans lesquelles des eleves de tous ages, depuis 8 mois jusqu'a 20 ans, viennent prendre des cours (scolaires, mais egalement d'informatique) et preparer leur rentree scolaire (ici les grandes vacances sont en mai et en juin).
Les enfants sont vraiment adorables, disent tous en coeur "namaste" lorsque nous arrivons; meme les petits de quelques mois sont tres sages, et nous regardent avec des grands yeux.
Il y a egalement une section pour les handicapes (moteurs et mentaux), ainsi qu'un site specialement pour les femmes, que nous n'avons pas encore visite.
Ici cela grouille de monde, on a vraiment l'impression d'etre au sein d'une fourmilliere geante, chacun s'activant a gagner son pain comme il peut, vendant des fruits poses sur le chariot du "rik shaw", ou bien toutes sortes d'objets a la sauvette dans la rue.
Nous sommes privilegies: nous voyageons dans des "tuk-tuk" que possede Project WHY (We Help the Youth), des tricycles motorises qui font office de taxi, et qui se frayent un chemin dans la circulation a coup de klaxon (d'ou leur nom sans doute).
Pour que les filles se mettent a la mode indienne et se fondent un peu plus dans la masse, nous sommes enfin alle au marche acheter des habits locaux. Nous voici de retour chez Mme Bakshi, qui est adorable, tous un peu creves mais contents d'etre la!
Bien arrives
Nous avons ete acceuillis dans la maison d Anou, responsable de lassociation. Fille de diplomate, elle parle couramment francais et sa fille aussi qui gere l association avec elle. La maison est grande et nous sommes bien loges, tout le monde est tres gentil et acceuillant. Nous avons rencontre une autre volontaire francaise et un volontaire americain.
Fatigues, mais contents, nous partons maintenant visiter les centres et les locaux et organiser notre action au sein de Project Why. Il fait 30 degres alors qu il est 8h du matin, mais il parait qu il vaut mieux ne pas dormir, alors on tient le coup !