Nous sommes de retour a Delhi, mais dans nos esprits grouillent encore les couleurs, les epices, les sons des cloches et les grains de sable du Rajasthan.
Jaipur tout d'abord, ou nous avons experimente toutes sortes de sensations nouvelles. Notre premier contact avec cette ville fut ... comment dire... quelque peu muscle. Deux heures de marche desesperee a la recherche d un hotel, avec nos 20 kilos sur le dos, sous le soleil brulant de ce debut de mois d Aout. Puis ce sont nos appareils digestifs qui ont du surmonter une dure epreuve. La 'riche' cuisine Jaipurienne, doublee d une bonne insolation et de la fatigue qui s accumule ont condamne trois d entre nous a garder le lit pendant toute une journee. Anais et Vincent, plus solides que nous autres, ont vecu differemment Jaipur, et nous assurent que le palais des vents, la fortesses d' Amber et le centre astrologique meritaient vraiment le detour. Mais n'en deplaise a Aude, il faut parfois ecouter son corps et vivre au rythme qu il nous impose. A Jaipur, on s est rendu compte a quel point l ont pouvait etre fragile face a la maladie.
Heureusement, apres Jaipur, il y a eu Pushkar.
Pushkar est la ville de Brahma, le dieu Createur dans la trinite hindou. C est une toute petite ville construite autour d un lac sacre, ou les adorateurs de Brahma viennent se receuillir. Une quietude et un calme innatendus nous emplissent lorsque nous marchons le long des ghats, et je ressens, pour la premiere fois depuis mon arrivee en Inde, ce qu est l atmosphere spirituelle d un lieu sacre. Sous les regards un peu scpetiques de quatre autres, je me laisse initier a la priere par un pretre brahmanique, et recoit sur le front sa benediction ( un melange etrange de colorant rouge et pate de riz :s) On ne se lasse pas de marcher dans Pushkar, berce par les chants monotones et melodieux qui nous parviennent des temples. Tout y est appaisant, jusque l'air qu on y respire. Sur les marches d'un ghat ou Jess se fait faire du Mehendi , on se laisse caresser par les doux reflets du soleil couchant sur l'eau pale du lac. Un instant magique.
Apres notre suspension dans le temps dans l'atmosphere irreelle de Pushkar, il nous fallait revenir sur terre, et pour cela, passer par Ajmer, ville d une laideur extreme, ou nous avons vecu des moments critiques. Tous les cinq au bord d une route mal eclairee en violentes negociations avec des indiens de mauvaise foi, qui apres nous avoir vendus des places dans un confortable bus couchettes, veulent nous envoyer dans une espece de vieux tas de feraille qui tombe en ruine, ou les cafards pillullent et ou il est impensable de s'assoir sans desinfecter a coups de lingettes anti bacteriennes... une dure epreuve dont je vous passe les details.
Nous atterrissons vers 5 heures du matin, sur un boulevard desert dans Udaipur. Heureux d'etre encore en vie, nous nous installons au bord de la riviere pour voir le jour se lever sur la ville la plus romatique du Rajasthan, une ville qui -nous en sommes certains- va beacuoup nous seduire.
vendredi 15 août 2008
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