Nous arrivons au terme de notre troisième semaine.
Presque à notre insu, un avant goût de la fin commence doucement à se faire sentir. Beaucoup de choses ont été réalisées, beaucoup d'autres le seront très prochainement et nous sommes heureux de constater que nos efforts durant toute l'année ( les longs après midi de décembre à Maison du Monde, les horribles séances d'ensachage aux Ternes et à Neuilly, nos ventes de plats -pas si indiens que ça en fin de compte- sur la Mezz' à l'essec ...) n'ont pas été vains. Cela peut paraître naïf, mais c'est un grand soulagement, une véritable satisfaction.
Nos journées s'écoulent doucement à Delhi. Anaïs et moi sommes restées au Women Center où nous nous sentons de plus en plus à l'aise. C'est assez intéressant de voir comment en quelques semaines, des liens forts peuvent se nouer, malgré les différences d'âge, de langue et de culture. Chacun de nous vit cette expérience à sa manière. Nous ne rencontrons pas les mêmes difficultés et les obstacles qu'on doit surmonter sont différents selon nos personnalités et nos modes de fonctionnement. Mais je crois que nous sommes tous les sept convaincus que nous vivons là une expérience très riche.
Notre week end à Benarès (Jess en a dressé un bon aperçu dans un précedent article) a marqué une véritable rupture dans notre quotidien Delhisien. Cela n'aura duré que deux jours mais nous avions l'impression d'être parties longtemps. Benarès, je n'ai cessé de le dire, est une ville étrange. Plus que cela, elle est un monde à part. Très ancrée dans la culture, la tradition et les croyances indiennes, elle semble pourtant échapper à tout. Nous n'avons pas du tout véçu cette escapade de la même manière, entre Anaïs qui était malade, Jess dans sa course frénétique à travers les ghats de la ville, Aude dans sa constante bonne humeur (qui est une véritable bénédiction pour le groupe) et moi à la recherche de quelque chose, que j'esperais pouvoir palper mais que je n'ai pas vraiment trouvé... Cela nous aura permis en tout cas en d'aller à la rencontre de cette ville unique.
Hier, de mauvaises nouvelles nous sont parvenues de Singapour. Je n'imaginais pas que cela pouvait être aussi dur à vivre. Le retour à Cergy sera certinement difficile. En attendant, nous sommes à Delhi, et il faut s'efforcer d'en profiter. Chaque instant ici est précieux.
Mon article brise un peu la continuité et la chronologie de ce blog, je m'en excuse et promets d'être plus disciplinée à l'avenir...
à bientôt !
vendredi 25 juillet 2008
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